​Mali : Nouvelle espérance nationale ?


Rédigé le Jeudi 10 Août 2017 à 17:17 | Lu 1493 commentaire(s)

« … À bas les dirigeants incompétents, insouciants, profiteurs. À bas les généraux voleurs. À bas les députés voleurs. À bas les ministres voleurs ... »

Ces propos résonnent comme un contrat populaire qui ébauche les grandes lignes du combat que les personnes animées d'un sens civique se doivent de mener pour purger le Mali de toutes ses scories.

Cette vision va bien au-delà du projet de référendum constitutionnel.

Elle dépasse également la pitoyable ambition de quelques prétendants empressés de remplacer IBK en le dégageant immédiatement du pouvoir.

La perspective d’un Mali travailleur et honnête, véritablement laïc et démocratique, digne et souverain, est plus importante que tout le reste.

Ce serait une juste et impérieuse résurrection du Mali: la Renaissance !

Or, à Bamako les rumeurs reprennent de plus belle !



Le diagnostic du mal malien est fait. La pathologie est reconnue sévère, à une étape très avancée.

Le Mali souffre d’une "indigence obstructive chronique des dirigeants", un mal détectable à l’œil nu du citoyen ordinaire.

Quel remède appliquer ?

Monsieur Mohamed Youssouf BATHILY, alias Ras Bath, journaliste de son état, chroniqueur sur médias privés et réseaux sociaux, répond à sa façon, sans détours :

 « À bas les dirigeants incompétents, insouciants, profiteurs. À bas les généraux voleurs. À bas les députés voleurs. À bas les ministres voleurs », slogans qui auraient dû être complétés par "… à bas les chefs religieux complices, etc."

Les propos de Ras Bath demeureront gravés dans la mémoire des milliers de manifestants venus témoigner de leur solidarité à l'égard de celui qui, dans la société civile, stigmatise frontalement l'arbitraire du pouvoir.

Ces propos résonnent en même temps comme un contrat populaire qui ébauche en filigrane les grandes lignes du combat que les personnes animées d'un sens civique se doivent de mener pour purger le Mali de toutes ses scories.
 

Pour qui roule Ras Bath ? 

Le chroniqueur est un activiste éveilleur de conscience, un critique acerbe à l’endroit des torpilleurs de la Nation.
Perçu comme le pourfendeur des pouvoirs publics, la jeunesse l’adore et l’acclame au Mali et dans la diaspora.

Nul ne devrait tenir grief de "conflit d’intérêt" à Ras Bath, puisque ce dernier ne se voit et ne se projette qu’en tant que citoyen ressource, objecteur de conscience, gardien des mœurs et de la République.

Alors, s’interrogent les langues pendues et fielleuses : pour qui roule le chroniqueur militant ? Qui est son candidat pour 2018 ?

Le FNC ose croire que Ras Bath ne consacre son énergie que pour le Mali, pour les Maliens et leur dignité.

Le FNC ose gager  que, le moment venu, le chroniqueur saura préciser ses préférences et désigner sans équivoque la personne qu’il estime digne d’assumer la magistrature suprême.

Ce serait aussi l’occasion, l’extraordinaire circonstance, de séparer résolument, irréversiblement et absolument la chose politique et le fait religieux, d’assigner leurs représentants exclusivement aux prérogatives, publiques pour les 1ers et privées pour les 2nds.

Cette vision va bien au-delà du projet de référendum constitutionnel.

Elle dépasse également la pitoyable ambition de quelques prétendants empressés de remplacer IBK en le dégageant immédiatement du pouvoir.
 
"Le lièvre est levé", que vive la révolution populaire !

La perspective d’un Mali travailleur et honnête, véritablement laïc et démocratique,  digne et souverain, est plus importante que tout le reste.

C’est seulement cette projection qui rassemble autant de jeunes et de laissés-pour-compte autour de Ras Bath.

Une telle mobilisation mérite de retenir toute l’attention du chroniqueur activiste, afin que la jeunesse malienne puisse rêver et se construire saine, vigoureuse et vertueuse.

C’est la condition première à satisfaire pour espérer le renouvellement des dirigeants et des responsables.

Le défi majeur, c’est réussir à briser la connivence entre les  politiciens apatrides et certains religieux sans foi ni spiritualité.

L’accointance de ces deux castes de parasites (le politicien malhonnête et le religieux profiteur), singulièrement de 1968 à 2017 quand les GMT, AOK, ATT, IBK ont adopté, comme mode de règne, la distribution des corans et le squat des lieux de culte avec forte allégeance aux officiants.

Chasser le couple infernal au pouvoir depuis 1968, c’est la mission absolue, non négociable sauf cas de félonie, qui incombe aux CDR (comités pour la défense de la République)
 
La jeunesse a intérêt à construire une nouvelle classe politique, pour espérer réaliser son rêve d’un nouvel avenir, de bâtir de nouvelles et belles perspectives, avec une conscience nationale effective.

À nouvelle génération, nouvelle conscience nationale !
 

Le Peuple doit comprendre et exiger le changement

En effet, seule une conscience nationale aiguisée permettra de satisfaire l’exigence d’un renouvellement politique et social, d’une nouvelle génération de leaders politiques et un nouveau projet de société, tous deux affranchis des accointances mythico-religieuses.
 
C’est tout le mal que nous souhaitons à Ras Bath, à ses luttes, à ses militants et sympathisants, à ses CDR, au Peuple malien !

Au Mali, les conditions semblent désormais réunies pour laver proprement et publiquement tout le linge sale entassé depuis Mars 1991.
 
Ce serait une juste et impérieuse résurrection du Mali: la Renaissance !
 
La démonstration en a été faite à l'occasion du retour, le jeudi 3 août, du Rastaman prodige.
 
Or, à Bamako les rumeurs reprennent de plus belle.

Elles sont tenaces et persistantes, graves et menaçantes.

Elles circulent et parlent d’un complot d’assassinat de Ras Bath dans les jours, ou les semaines à venir.

Le Peuple doit savoir et exiger le changement !

Les CDR se doivent d’agir et préserver les acquis !

De grâce, n’éteignez pas la Lumière à peine émise !

Laissez grandir la nouvelle espérance nationale !