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Mali : réflexion sur la démocratie - 22/08/2020 | FNC

Dans les lignes qui suivent, nous ne prendrons parti, ni sur la composition du comité militaire qui a pris le pouvoir, ni sur ses intentions, ni sur ce que ses membres ont décidé ou décideront, le...

Mali : Honni soit qui Mali panse mal ! - 14/12/2019 | FNC


Du Djoliba à la Seine, d’énormes doutes s’élèvent et épaississent quant à la qualité des relations bilatérales entre Le Mali et la France.

Depuis plus de six années, le Mali (état, autorité et symboles) est absent sur une bonne partie de son propre territoire national.

Imaginez la France, occupée en 6 semaines par les troupes d’Hitler, sans l’aide des Tirailleurs sénégalais, massivement originaires des actuels Burkina Faso, Mali et Niger, trois pays du G5 Sahel.

Cette France que vous n’imaginez pas, que nous n’imaginons pas, ne serait pas aux côtés des gagnants.
La France ne serait pas donc membre du Conseil de sécurité de l’ONU.

Alors, pourquoi tant d’arrogance à l’endroit des pays, comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger qui ont donné hommes, vivres et ressources durant les guerres de la France et qui continuent de contribuer pour que la France soit ?

Les Maliennes et Maliens ne sont tout de même pas des veaux !

Mali : un fiasco français ? - 01/12/2019 | Docteur Marcel MONIN

  La communication des gouvernants français sur les militaires « morts pour la France » au Mali … du fait d’une collision de deux hélicoptères (donc possiblement d’une banale faute de...

Mali : Tout ça pour ça ! Et devoir choisir entre l’insouciance et l’indécence, le 12 août 2018 - 05/08/2018 | FNC

Les gens du Mandé craignaient la faim, maudissaient l’esclavage et détestaient les conflits, considérés comme des fléaux entretenus par l’injustice et la cupidité.
Alors, le Mandé a proclamé : « Menons des combats contre les injustices. Osons faire la guerre, pour nous libérer et rester maîtres de notre destin ! »

Dix-sept siècles plus tard, les monnayeurs d’électeurs ("égarés" dans le meilleur des cas ou achetés couramment), on les appelle « les faiseurs de roi » au pays des mille-et-une corruptions.

On parle de milliards de FCFA pour récompenser les uns et, pour les autres, de garanties de non-poursuite pénale concernant leurs précédentes œuvres de malfaisance nationale.
Et quelques promesses officieuses de remboursements des frais de "campagne d’achat électoral" à l’occasion du 1er tour.

Mais le Mandé questionnait déjà : « Comment savoir à qui revient l’effectivité du pouvoir et de la puissance ? »

Le point, où culminent les souffrances non résolues, sera le centre absolu duquel devra partir l’insaisissable et salutaire cyclone.

Mali : Chronique d’une élection inutile et mortifère, le 29 juillet 2018 - 23/07/2018 | FNC

« Que veut dire campagne électorale dans notre pays ? », questionne un iman connu pour ses prêches…

Déjà, en 2002, les évêques du Mali interrogeaient lors de la fête de Pâques : "Peuple du Mali, dis-moi qui est ton Dieu" ?

Des supplétifs pour l’élection du 29 juillet répondent : « … Dans ce pays, il n’y a de valeur que l’argent. Tous ceux qui viendront avec nous en recevront et toutes les demandes seront prises en compte. Notre candidat sera le prochain président à la grâce de dieu… »

En attendant, à coup de dizaines et centaines de millions sont corrompues et détournées des confréries religieuses, sont recrutés d’onéreux cabinets de communicants étrangers pour l’élection du président des pauvres.

La consécration de la "talibanisation" du Sahel n’est plus à démontrer, soutenue à charge partagée par les politiciens à court d’inspiration et les religieux à prétention affichée.

Les malentendus saisonniers, entre agriculteurs et éleveurs d’une même localité, sont instrumentalisés, transformés en conflits communautaires armés, causant quotidiennement la mort d’innocentes victimes.


Mali : un pays, une Histoire, des errances … - 30/05/2018 | FNC


Le Mali est à genoux, tombé à terre et éclaté en de nombreux fragments ethnico-identitaires, clans politico-affairistes équipés de mille-et-une armes de destruction nationale.

Et le Peuple cherche désespérément un leader, un vrai, conscient et patriote, pouvant le conduire à se libérer des envahisseurs étrangers dans le nord et s’affranchir des usurpateurs autochtones dans le sud.

Mais Bamako vogue sans gouvernail et sans véritable commandant de bord.

Si les Maliens, si les Maliennes avaient seulement une mémoire, de bétail électoral il s’émanciperait et le Peuple adviendrait.

Complexe programme pour une jeunesse ne jurant majoritairement que par le cash, le boubou, le clinquant.

Forcer un passage entre les manipulations des politiciens insincères et l’endoctrinement des obscurantistes religieux, comme un antidote … aux errances !

​Mali : Nouvelle espérance nationale ? - 10/08/2017 | FNC

Le Mali souffre d’une "indigence obstructive chronique des dirigeants", une pathologie détectable à l’œil nu du citoyen ordinaire.

Cette vision va bien au-delà du projet de référendum constitutionnel.

Elle dépasse également la pitoyable ambition de quelques prétendants empressés de remplacer IBK en le dégageant immédiatement du pouvoir.

La perspective d’un Mali travailleur et honnête, véritablement laïc et démocratique, digne et souverain, est plus importante que tout le reste.

Le défi majeur, c’est réussir à briser la connivence entre les politiciens apatrides et des religieux sans foi ni spiritualité.

Ce serait une juste et impérieuse résurrection du Mali: la Renaissance !

Or, à Bamako les rumeurs reprennent de plus belle.

Cadavres pas si rares en terres rares - 10/08/2017 | Aïda H. DIAGNE


« … Quand IBK dit qu’il gouverne pour la Communauté internationale auprès de qui il a pris des engagements (au fait, quand connaîtra-t-on le contenu des Accords de défense signés avec la France ?), il dit vrai.

Et pourtant, il est le mieux placé pour savoir que même la communauté internationale ne peut aller contre la volonté de son peuple, puisque c’est grâce à ce peuple et malgré cette communauté internationale qu’il a été élu, en dépit du choix premier de ses chers amis socialistes de l’époque.

À sa décharge, créditons-le de petits problèmes de mémoire, sans vouloir faire offense à son grand âge … »

Au-delà de la langue de bois empruntée au jargon des bailleurs, peut-il nous expliquer pourquoi ce plan-ci servira plus les populations du Mali que les autres plans d’enfer égrenés au fil des ans ?

Les hommes ont-ils changé à l’insu de leur plein gré ?

Une révolution des mentalités a-t-elle eu lieu à l’insu de nous-mêmes ?
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